L’auteur

Comment tracer en quelques lignes le récit d’un parcours aussi hétéroclite…
A 32 ans aujourd’hui, j’ai vu le jour à Abidjan en Côte d’Ivoire où j’ai traîné mes culottes courtes jusqu’à ce qu’à 10 ans passés, la sanction du retour en France tombe. Quelques années d’errance à Avignon, un bac de français à Tunis et ce manque terrible de l’Afrique entre les deux…
Et puis la fac, ah les longues études… Un départ pour l’Irlande par amour. L’appel des musées et des ors de Paris m’a fait revenir, petite provinciale que j’étais, ébahie par tant de belles choses à voir et à faire… Au début, on s’est dit qu’on ne resterait pas et puis les années ont filé… Et je me suis vite retrouvée diplômée et chanceuse de travailler dans une galerie d’art à Paris.
Puis un jour, l’appel de nouveaux horizons se fait plus pressant dans les yeux de l’autre. Son rêve d’enfance à lui, c’est le Canada. D’accord mon amour, on se lance dans les interminables démarches qui nous mèneront peut-être aux portes de Montréal. Et après un CAP de pâtisserie, des expériences et des rêves pleins la tête, la réponse tant attendue tombe en juin dernier, ça y est, nous partirons pour la Belle Province dans quelques semaines. Bien sûr, nous serons loin de l’Afrique mais c’est une nouvelle découverte à côté de laquelle je ne veux pas passer…

Alors pourquoi Bagel & Paris-Brest me direz-vous ?
Et bien parce que chez moi comme chez de nombreux gourmands et gourmets, le mal du pays se caractérise invariablement par le manque de quelque chose qui se mange. Je sais déjà que je comblerai mon manque de Paris-Brest (oui j’avoue maintenant j’aime ça…), de macarons de chez Ladurée et de ces croissants au beurre que nous dévorons le week-end (même si je sais que j’en trouverai sans difficulté à Montréal) par de délicieux bagels tous chauds nappés de beurre et de sirop d’érable…

Malheureuse ? Non, seulement angoissée et… impatiente…